Le manque de temps est souvent la raison (ou même l’excuse) no.1 pour ne pas être actif.ve de façon régulière. Souvent, la vie ne semble pas nous laisser une seconde à nous. Entre les obligations professionnelles, familiales et sociales, on oublie de se mettre en priorité.
En parallèle, il existe aussi des blocages mentaux qui nous empêchent de franchir le pas. Mais ces obstacles peuvent être surmontés ! Dans cet article, je vais explorer les vraies raisons qui nous empêchent de nous entraîner afin qu’une prise de conscience puisse permettre un pas vers le changement.
Le manque de temps : réel ou fictif ?
Le rythme de vie moderne
Entre le travail, les responsabilités domestiques et la vie sociale, il est facile de se sentir débordé et de penser qu’il est impossible de trouver du temps pour l’exercice. Il est parfois difficile de trouver l’espace mental à travers tout ça pour reprendre le dessus et réaliser que ce manque de temps est souvent une question de perception, de priorités, de choix et d’organisation.
Les tâches ménagères : un obstacle permanent
Il est facile de se laisser submerger par les responsabilités quotidiennes : nettoyer, faire les courses, préparer à manger, s’occuper des enfants… Ces obligations semblent interminables et chaque fois que l’on finit une corvée, une autre apparaît.
En réalité, il est essentiel de se rappeler qu’il y aura toujours quelque chose à faire à la maison, mais si nous ne prenons jamais le temps de nous choisir et prendre soin de notre bien-être, ce sont notre énergie et notre santé qui en souffriront.
Se réserver du temps pour soi, même si cela signifie laisser quelques tâches en attente, est un acte de bienveillance personnelle. En s’entraînant, on recharge ses batteries et on est souvent plus efficace dans ses autres activités par la suite.
Il est donc parfois nécessaire de discuter avec son partenaire de vie, si tu en as un.e, pour s’organiser adéquatement avec les tâches et les enfants. Peut-être aussi que vous pourriez décider de vous libérer du temps grâce à des repas préparés ou à l’aide d’une femme/homme de ménage (même 1 semaine sur 2 ça fera une différence).
Alors, apprends à te prioriser et à t’accorder ce temps précieux, car les tâches, elles, seront toujours là, mais ton bien-être, lui, est toujours ta vraie priorité.
L’addiction aux écrans : un ennemi insidieux de l’entraînement
Souvent, ce que nous identifions comme un « manque de temps » est en fait du temps mal géré ou perdu dans des activités non essentielles (scrolling sur les réseaux sociaux, regarder la télévision, etc.). Ces outils sont même faits pour être facilement addictifs et nous inciter à les utiliser plus longtemps.
Prends conscience du temps que tu passes sur ton smartphone en allant dans Paramètres > Bien-être numérique et contrôle parental. Tu y trouveras le temps passé sur les diverses applications de ton téléphone.
Rappelle-toi que ce n’est pas l’écran le problème, mais l’usage que tu décides d’en faire. Réalise que c’est souvent une façon détournée d’éviter certaines tâches et que l’usage d’écran ne te ré-énergise pas, en plus de t’éloigner de tes vraies priorités. Choisis de faire autrement à partir de maintenant !
Blocages mentaux : quand l’esprit nous freine
En réalité, on doit choisir de mettre fin à la procrastination aujourd’hui pour se prioriser dès maintenant. Pour y arriver, il est nécessaire de devenir conscient.e que les vraies raisons derrière le manque de temps sont généralement de nature mentale.
La peur de l’échec
La peur de ne pas réussir ou de ne pas être à la hauteur (consciemment ou inconsciemment) est présente chez bien des gens. Cette crainte peut nous empêcher de commencer ou de reprendre une activité physique, surtout si nous avons vécu ce que nous avons perçu comme des échecs par le passé. Des échecs il n’y en a pas en réalité. Tout peut être transformé en une expérience qui nous permet de mieux cibler la suite.
Souvent, c’était nos attentes qui étaient irréalistes ou notre objectif qui n’était pas ciblé adéquatement. Je vois ceci souvent avec les personnes qui avaient commencé à bouger avec comme objectif de perdre du poids. Cet objectif n’est généralement pas assez puissant et positif. Il nous fait retomber dans des schémas de pensées d’insuffisance, de culpabilité et de punition (ce qui nous éloigne du plaisir et de la légèreté qu’on a envie de ressentir au bout du compte).
Et si on bougeait simplement parce qu’on en a besoin et qu’on mettait l’emphase sur la joie et le bien-être que ça apporte. Parce qu’après tout, l’activité physique c’est littéralement de l’amour de soi lorsqu’on la pratique avec respect et conscience de soi.
Le perfectionnisme
Le perfectionnisme est un puissant frein à l’action. Il peut nous convaincre que, si nous ne pouvons pas nous entraîner de manière « idéale » (par ex. : une séance d’une heure complète, bien planifiée), il vaut mieux ne rien faire du tout. Et pourtant! Chaque petit effort compte et se cumule sur la journée, la semaine et le long terme. D’ailleurs, plusieurs études ont montré les effets favorables sur le bien-être de micro-pauses de 2-3 minutes ou d’aller marcher 15 minutes durant la journée.
Rappelle-toi: « It’s better done than perfect » (C’est mieux quand c’est fait que quand c’est parfait)
Le sentiment de culpabilité des parents
De nombreux parents ressentent une grande culpabilité à l’idée de prendre du temps pour eux, surtout lorsqu’il s’agit de s’entraîner. Ils ont souvent l’impression que chaque minute passée à faire quelque chose pour eux-mêmes est une minute d’absence à leurs enfants ou à leur famille.
En réalité, prendre du temps pour s’occuper de son bien-être physique et mental permet d’être un parent plus épanoui, plus patient et plus présent. L’exercice physique est un excellent moyen de réduire le stress et d’améliorer son énergie, des bénéfices qui se répercutent directement sur la qualité de vie familiale.
Il est essentiel pour les parents de comprendre que prendre soin de soi n’est pas égoïste, mais est au contraire un acte de bienveillance envers leurs proches. En étant en meilleure santé et en meilleure forme, ils sont mieux équipés pour gérer les défis du quotidien et être un exemple positif pour leurs enfants.
Le manque de motivation
La routine, le stress et la fatigue peuvent rendre difficile l’idée même de commencer une séance de sport. À cela s’ajoute l’impression que l’entraînement demande beaucoup d’énergie, ce qui peut paraître décourageant après une longue journée.
Beaucoup attendent de ressentir un élan ou une envie irrésistible avant de se lancer, mais cette attente peut être une illusion. La vérité, c’est que la motivation fluctue et n’est pas toujours au rendez-vous. Compter uniquement sur elle risque de retarder indéfiniment le moment d’agir.
L’une des clés pour contourner cet obstacle est d’accepter que l’on ne se sentira pas toujours motivé.e, et que cela ne doit plus freiner l’action. Il faut plutôt se concentrer sur la création d’une routine. Prendre conscience des pensées qui nous montent en tête pour nous freiner au moment de s’entraîner et ne plus les laisser nous mener et leur donner raison.
On dit « stop » à ces pensées qui nous freinent et on fait ce qu’on a à faire. C’est tout!
Le manque de connaissances
Nombreuses personnes se sentent perdues face à l’immensité des choix d’exercices et de méthodes disponibles. Elles ne savent plus quoi faire, ni ce qui est bon pour eux. Cela peut rapidement devenir submergeant et décourageant. En effet, sans savoir par où commencer ou quelles activités sont adaptées à leurs besoins, elles hésitent à se lancer. Ce sentiment d’incertitude peut parfois conduire à l’inaction totale.
Heureusement, il existe des solutions simples pour surmonter cette barrière. S’informer auprès de sources fiables et suivre des programmes d’entraînement adaptés à son niveau sont autant de moyens d’acquérir des connaissances pratiques et de gagner en confiance.
Les kinésiologues sont disponibles pour vous accompagner dans ce processus. L’important est de choisir de passer à l’action à partir d’aujourd’hui.
Conclusion
En bref, le manque de temps est souvent une question de choix de priorités (soi vs les tâches quotidiennes) et de prise de conscience de nos pertes de temps.
En réalité, il est aussi le reflet de blocages psychologiques comme la peur de l’échec, le perfectionnisme, la culpabilité et le manque de connaissances. Ces freins, qu’ils soient réels ou perçus, finissent souvent par nous éloigner de nos objectifs de santé et de bien-être.
Il est important de comprendre que ces défis peuvent être surmontés avec un accompagnement adapté. Pour aller plus loin et être guidé de manière personnalisée, n’hésite pas à consulter un kinésiologue. Ces professionnels du mouvement peuvent t’aider à bâtir un programme d’entraînement sur mesure, en fonction de tes objectifs, de ta réalité personnelle et de ton niveau.
N’attends plus pour investir en toi !
Dans un prochain article, nous explorerons des solutions concrètes et des stratégies efficaces pour intégrer l’activité physique dans ton quotidien, et ce, même avec un emploi du temps chargé ! Suis ma page Facebook pour ne rien manquer.
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